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Il y avait sans aucun doute un bel album à tirer de ce score. Tyler sait trousser des morceaux d’action, ménager des pauses groovy, voire donner le change dans le sentimentalisme violonneux. Mais les 44 pistes proposées tournent vite au cauchemar testostéroné, répétitif au possible, comme un genre de tapis de course musical !
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Avec ce neuvième épisode, Tyler signe sa sixième participation à la saga qui fait vroum vroum. Comme toujours, ça fait le taf dans le film, mais en écoute isolée, ça devient peu à peu éreintant, surtout sur presque deux heures. Entre deux moments plus apaisés, le beau Brian, pied au plancher, enclenche régulièrement le kit NOS, pour un max de bruit.
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La saga des gros bras, bas du gros front, au volant de grosses voitures, accouche d’une grosse musique au mètre au gros son électro-symphonique « épique » bardé de grosses percussions et de gros accords bien patauds. Mais quand est-ce que ça va s’arrêter ?
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Tyler aborde ce neuvième opus avec une légèreté digne des blockbusters que réalisait Media Ventures dans les années 90. Une approche ni pire, ni meilleure que ce que Hollywood a tendance à nous offrir pour ce type de produit : musique efficace, musique pulsative, musique Kleenex. Pour le 10, ils rappellent David Arnold ?
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Bon. Je tente le coup, vraiment pour faire le job. J’ai stoppé la saga après l’opus un, pas ma came. Il y a bien quelques thèmes intéressants, mais bon sang… c’est interminable ! Sans moi.
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