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La partition, dernière (petite) folie douce-dingue pour Dante de la part d’un Goldsmith déjà malade, est mineure mais récréative. L’album d’époque, inclus, était néanmoins bien suffisant, et l’idée de joindre ici les compléments pastiches de Debney et les boutades à la Carl Stalling de Patrick n’a guère d’intérêt autre que de faire grimper un chouia la facture.
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Rallonge spectaculaire d’un album d’époque très bien fait quoiqu’un peu court, cette réédition ajoute des compositeurs additionnels, de la fantaisie et de la bonne humeur au (presque) dernier opus goldsmithien. Les complétistes fortunés la jugeront forcément indispensable.
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« Quoi d’neuf, docteur ? » Bonne question, merci de l’avoir posée. Au niveau du neuf, nous sommes évidemment gâtés, avec le score de Goldsmith, mais aussi les musiques additionnelles d’autres compositeurs, dont Debney. Belle remise en perspective pour ce score, qui clôt la carrière du Maître par un superbe feu d’artifice coloré et pétaradant !
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Je sais, c’est le dernier score de Goldsmith. Du coup, il a une certaine valeur. Sentimentale peut-être. Mais je dois être objectif : bien sûr que c’est bien écrit, bien sûr que ça sautille et que ça pétille à tous les niveaux, mais ça reste tout de même assez mineur (et même, par moments, un peu fatiguant).
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Louée soit la collaboration Dante/Goldsmith ! Lorsque parut l’album original, bancal et trop court, il manquait le plus gros du final, mis en musique par Debney venu seconder Jerry Goldsmith trop malade pour porter seul le projet. Cette sublime intégrale a la saveur douce-amère d’une œuvre ultime. Heureusement, on ne s’y ennuie pas une seconde.
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Dernière collaboration entre Dante et Goldsmith, hélas… Un score allongé n’était peut-être pas indispensable, mais quel plaisir de réécouter le grand Jerry ! C’est bourré de clins d’œil et de références, ainsi que de moments de pur Goldsmith, des moments de grâce donc. Vous nous manquez tellement, Maestro.
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