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Curieusement, on se surprend très vite à penser que le sujet n’a inspiré aucun des deux partenaires : le thème orchestral ressassé n’est qu’agréable quand il aurait pu être carrément somptueux au vu du contexte géographique, et les rythmiques et sonorités plus modernes sont franchement génériques. Où sont les émotions ?
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Un Velázquez qui manque d’âme ? Un comble ! Rien n’est ici honteux, et tout est même assez agréable, mais semble un peu somnambulique et composé à l’aveugle (toujours mieux que d’être sourd me direz-vous.) et suivant les schémas les plus conventionnels aujourd’hui du documentaire concerné.
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Ce n’est pas la première fois que les deux musiciens collaborent, même si Tapscott est plutôt crédité comme producteur, monteur et/ou musicien. Étrangement, je ne suis pas plus emballé que cela par cette partition bicéphale, entre vrai orchestre et synthés. Certaines plages me paraissent même un peu en décalage. Protégeons l’Antarctique !
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Moins orchestral qu’à l’accoutumée, ce score co-composé comporte néanmoins de beaux moments, frais mais aussi graves. Guitares rythmiques, pas mal de synthés et quelques instruments acoustiques. Il faut attendre le dernier morceau (Whales) pour que le thème s’envole un peu, avec en appui une section de cordes bienvenue.
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Décidément, les musiques de documentaires ont vraiment l’air d’inspirer nos compositeurs. Très jolie musique qui évoque les grands espaces et l’aventure. Beaucoup de variété et de thèmes abordés. Un plaisir à écouter.
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