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La propension de Jakko à trouver le ton juste pour des sujets-pièges est une de ses qualités : pour ce téléfilm à la fois tragique et cocasse il marche donc sur un fil avec son petit ensemble et ses solistes (piano, clarinette, guitare), entre tendresse et mélancolie, avec une habileté remarquable et une apparente (mais trompeuse) simplicité. Formidable.
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Le type même de score que j’apprécie : petit ensemble, orchestrations aux couleurs musicales marquées, kaléidoscope de genres apparaissant parfois très brièvement – kletzmer, folklore asiatique ou espagnol, rock vintage, espionnage ! – le tout posé sur un lit de mélancolie douce amère, pénétrante, aux mélodies inspirées.
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Après un début très ragtime, le compositeur fait peu à peu entrer en scène d’autres instruments. Si la musique est profondément marquée par la mélancolie, on distingue aussi de petites touches d’humour. Un score agréable. « Et si tu vois ma mère, dis-lui que je fête mon premier anniv’ d’UnderScorama ! »
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Basé sur un thème malicieux joué sur un genre de piano bastringue, la musique de Philippe Jakko, mélodique à souhait, navigue parfois entre jazz sautillant, des harmonies de cordes légères et des instruments acoustiques dont je vous laisse la surprise. Très attachant.
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Philippe Jakko change complètement de registre pour cette comédie française doucement fantastique. Sans être transcendant, c’est charmant, varié et bien fait. Avec un p’tit rappel à Sidney Bechet quand même.
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