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Après El Guardian Invisible et Legado en los Huesos, Fernando Velázquez clôt donc la trilogie dans la même veine, soit d’une manière à la fois solide, preuve de son indéniable savoir-faire, et néanmoins assez routinière. Quelques interventions chorales apportent ici un peu de relief, mais ces partitions sont loin de former un jalon de sa carrière.
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Régulier comme un métronome, Velázquez ne déçoit ni ne surprend. Le registre du polar glauque lui permet de déployer son savoir faire dans le suspense, la tension ou des percées de lyrisme sonnant comme une délivrance. Difficile, cependant de ne pas avoir l’impression d’écouter un Velázquez de plus…
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Après El Guardián Invisible (2017) et Legado en los Huesos (2019), Velázquez conclut donc la trilogie du Baztán avec le même professionnalisme. C’est toujours aussi sombre et dépressif, avec quelques moments plus énervés. Par contre, l’office du tourisme de la région ne risque pas d’illustrer son film promotionnel avec ce score.
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Si le film est trop long et raté dans l’ensemble, malgré quelques bonnes scènes, le score de Velázquez ne lui emboite pas le pas. Bien qu’un peu plus atmosphérique que les deux précédentes de la trilogie du Baztan, la composition sait faire preuve de suffisamment d’allants pour culminer dans un final ultra dramatique. Sombre, éprouvant, mais beau.
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