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Pour ce premier film d’animation de sa filmographie, Velázquez se lâche pour le plus grand bonheur des petits et des grands, envoyant avec enthousiasme une pleine brassée de thèmes déployés avec vélocité, humour et tendresse tout au long d’une partition au mickey mousing assumé. Une musique pleine de charme et de bonne humeur.
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Un style vif et aéré pour une partition tricotée dans l’amour de la tradition : s’il verse volontiers dans le mickey mousing sautillant, Velázquez n’en abuse pas et varie fort bien ses effets, donnant beaucoup de relief à ses orchestrations (dont guitare électrique et batterie) et y injectant ce qu’il faut de juvénilité. Les amateurs du genre apprécieront.
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Qui dit animation dit souvent mickey mousing. Dommage, mais Velázquez s’en sort plutôt bien, avec un joli thème tout en retenue comme il a l’habitude d’en écrire. C’est bien travaillé et ça s’écoute sans déplaisir. Mais c’est dommage, je l’aurai bien vu oser plus de choses.
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Comme à son habitude, Velázquez propose une partition symphonique à l’ancienne, aux orchestrations foisonnantes. On y trouve également des arrangements rock ou jazzy et des sonorités synthétiques apportant énergie et couleurs supplémentaires. Malgré le soin apporté à la thématique, l’ensemble est un peu convenu sur la longueur.
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Velázquez est en train de devenir un de mes compositeurs préférés. Quoi qu’il touche, ça se transforme souvent en or. Et c’est encore le cas ici pour ce dessin animé avec un score qui se déjoue la plupart du temps les pièges du mickey mousing. Une partition enthousiasmante, pleine de joie, de clins d’œil et aussi d’élégance.
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