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La musique jouant un rôle certain dans l’intrigue, on aurait pu espérer un peu d’allant et de fraîcheur, quelque chose dans l’esprit du Kubo de Dario Marianelli par exemple. Mais malgré quelques aspects recherchés (le son guttural pour le yéti, quelques saxophones) la démarche reste tiède, convenue, sans réel style, vite oubliée une fois encore.
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Extrêmement professionnel, soigné, plein d’allant, pétillant, émouvant (il y a des solo de violon !) : il n’y a rien à reprocher à cet Abominable charmant, totalement impersonnel, qui s’inscrit dans la tradition de ce qui se compose pour l’animation numérique depuis quinze ans. On pense à Newman, Powell, Burwell… dans le genre, c’est le haut du panier.
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Zappons rapidement les chansons qui sont… abominables, contrairement à la musique. « OK, l’autre quiche va encore s’extasier sur une zique de dessin animé ! » pensez-vous. Oui et alors ? J’adore ça. RGW connaît son affaire, ayant déjà œuvré à plusieurs reprises dans le genre. Ici, pas de sound design dégueulasso-expérimental, rien que du bon !
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Rupert est souvent, injustement sans doute, comparé à Harry. Et malheureusement, ce n’est pas souvent à son avantage. Mais, ici, pour une fois, j’ai été séduit. Oh, non que ça révolutionne quoi que ce soit, loin de là. Mais il y a une vraie tendresse dans l’écriture orchestrale. Et le thème est sympa.
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Ça vient peut-être de moi, mais pour ce type de film d’animation, j’ai l’impression d’entendre toujours la même chose. Pas de quoi faire un jeu de mot foireux avec le titre, mais pas de quoi se relever la nuit non plus.
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Un énième score pour un énième film d’animation. Alors bon, Rupert n’est pas mauvais et l’écoute est fluide. Mais rien ne m’accroche vraiment l’oreille… Anecdotique donc. John Powell reste indétrônable en la matière.
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