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Au-delà du maniérisme RCP, c’est surtout dans sa construction dramatique que pêche cette musique sans relief : on a sans cesse l’impression qu’il va se passer quelque chose, mais ça ne vient jamais (il faut attendre une heure pour que ça devienne un poil – de singe – intéressant). Du coup, comme Tarzan pendu au bout de sa liane, on s’ennuie… |
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Aventure musicale terne faite d’émotions factices, de romance traitée au bulldozer, d’exotisme de pacotille, et soumise à la sempiternelle équation bruit = action. Un Tarzan passé à la moulinette des plus détestables tendances du moment donc, au point de nous faire croire qu’il est un Batman de la jungle. Pa-thé-ti-que. |
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Rupert Gregson-Williams se prend au jeu et compose avec emphase, dans un style malheureusement trop RCP. Mais certaines plages sont là pour nous rappeler qu’il sait écrire et prennent carrément à la gorge (notamment Stampede). Du pur divertissement pour les oreilles. |
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Il y a des musiques, tu te dis que ça va être fantastique, jusqu’à que le CD tourne et là, c’est le drame. Mélodie faiblarde, rythmique africaine, tartine d’effets synthétiques dégueulasses censés être épiques, chœurs qui scandent « HOU ! »… Mais que c’est chiant… « HOU ! » « HOU ! » |
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RGW, cheville ouvrière de RCP depuis longtemps, est toujours resté dans l’ombre de son frère Harry et de Zimmer. Il semble avoir choisi d’appliquer à la lettre les recettes les plus éprouvées de son mentor. À tel point qu’il est difficile de distinguer ce travail parmi les centaines de musiques sorties des chaînes de chez RCP… Une occasion manquée ? |