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Qu’il compose pour une base essentiellement électronique ou pour une formation orchestrale plus conséquente, McCreary conserve son style inimitable, énergique et volontiers emphatique, et son attrait pour les développements thématiques. Rien de particulièrement neuf pour ce second opus, mais les fans du barbu seront aux anges.
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Assez régulièrement, McCreary ne s’emploie pas tant à faire preuve d’une quelconque originalité qu’à offrir une imparable efficacité en termes de dynamisme et de rythme, nette et sans bavure : c’était le cas dans le précédent volet ou encore dans le récent The Cloverfield Paradox, et ce savoir-faire ne se dément pas ici. Si vous aimez l’exercice…
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L’aisance avec laquelle McCreary passe d’un registre à l’autre, du symphonique au synthétique, est assez bluffante, d’autant plus qu’il a vraiment le souci d’écrire de la musique là ou ses collègues, sur des projets similaires, se contentent du papier peint
« texture horreur » informe imposé, au fil des ans, par Blumhouse.
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McCreary n’a pas perdu la pêche du premier film. Peut-être moins serré au niveau thématique (on retrouve les thèmes et motifs établis, sauf le sample vocal enfantin), il ajoute ici plus de variété musicale et joue encore une fois énormément sur la notion de temps, donnant un aspect « élastique » à sa musique. Toujours aussi jubilatoire !
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McCreary reprend du service pour cette suite comico-horrifique et livre une partition haut de gamme avec le sérieux qu’on lui connait. Entre le Beltrami de Scream et une touche de Goldenthal, il jongle avec les thèmes, les textures et les codes du slasher avec un malin plaisir. Quel dommage qu’aucun CD ne soit annoncé…
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