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Je ne comprends pas, mais alors pas du tout, le parcours de Wallfisch : comment fait-il pour enchainer des partitions respectables, voire fort réussies, avec des merdasses RCP comme celle que je viens de me mettre entre les oreilles ? Soit il a tellement de boulot qu’il laisse (beaucoup trop) faire ses assistants, soit, euh… Non, je ne sais pas, vraiment.
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Pris d’une RCPite aigüe, sans doute à la demande générale des producteurs, Wallfisch se complait donc à concevoir une bande-son générique aux effets mille fois entendus (voix féminine pour le personnage principal, piano réverb’, lourdes percussions). De l’électro-orchestral triste et ennuyeux, souvent bruyant, dans l’air (mauvais) du temps.
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Rarement ai-je à ce point eu l’impression d’écouter une B.O. semblant volontairement s’anonymiser. Tous les poncifs en vogue y passent, mention spéciale aux passages d’action. Les pistes plus intimes rappellent – à dose homéopathique – combien il est talentueux, mais aussi que RCP ça paye mieux ! Qu’il est loin le temps de The Escapist…
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Wallfisch est une énigme pour moi. Capable du meilleur comme du pire, il souffle ici le chaud et le froid. Son score est envahi de loops très artificiellement amenés, génériques en somme. On dirait un truc pondu par un gars de RCP. Totalement interchangeable avec un de leusr machins. Et la thématique est quasi absente. Grosse déception.
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