 |
Une fois de plus, il faudrait cautionner une pâte orchestrale impersonnelle et sans relief parcourue de saturations électro-moches sous prétexte que la musique puisse se faire entendre au-dessus des effets sonores. Même pour un film de ce genre c’est avant tout éreintant et vite insupportable. Et la reprise du Techno Syndrome est bien pourrie aussi.
 |
 |
Ça se confirme : on a perdu Wallfisch, qui suit le chemin de Jackman, en composant pour n’importe quoi, n’importe comment. Ici, on a des kilomètres de pulsations et de percussions parfois aérés par une pièce tristoune ou on sent que le héros doit refouler une larme. Wallfisch, c’est la musique qu’il refoule. Gâchis… le bonhomme a du potentiel.
 |
 |
Comme souvent chez Wallfisch, c’est bien fait. Mais il n’y a pratiquement rien à sauver ici : clichés musicaux, ajout d’électro et autres effets à la mode, pas même un joli motif au détour d’une piste. Même le thème techno adoré des fans manque d’intérêt, noyé sous la compression, et apporte zéro satisfaction. Totalement interchangeable.
 |
 |
« Mooortal Kooombat ! » gueulait-on en 95 ! En 2021, les champions de la tête arrachée reviennent au cinoche. Après George S. Clinton sur les premiers films, c’est Benji qui s’y colle. Contre toute attente, sa musique s’avère loin d’être aussi technoïde que je ne le craignais et s’écoute même assez bien. Mais attention, la plage 1 entraîne une fatality !
 |
 |
Wallfisch, spécialiste des scores mi-figue mi-raisin, donne dans le marron. Il distribue les prunes acoustiques synthético-orchestrales, mais nous prend un peu pour des courges. La prochaine fois qu’il ramène sa fraise avec ce genre de navet musical, je lui balance des tomates pourries. Et cerise sur le gâteau : l’ouverture technoïde du score est à vomir.
 |
 |
Une techno insupportable vrille les tympans d’entrée de jeu : ça commence mal mais c’est hautement référentiel au jeu vidéo du siècle dernier. Ça s’arrange ensuite, mais le score reste teinté par cet héritage électronique, avec tout de même un orchestre et les chœurs et de nombreux passages bien écrits. Un score hybride qui forcément divisera.
 |
 |
Après un premier morceau hommage qui fait saigner des oreilles, ça devient franchement intéressant avec des thèmes variés. Il y a beaucoup d’idées mélodiques, de l’électro bien intégré, du rythme et des percus, et même des chœurs ! Et puis viennent les combats : du remplissage, de la musique d’action non-stop redondante et peu intéressante.
 |