 |
Il y a du tri à faire : entre les chansons ultra-moches et les innombrables bouts de dialogues qui interrompent sans cesse l’écoute, on peine à profiter du travail de Perez Del Mar, qui rappelle pourtant JNH dans ses passages les plus amples et enlevés mais touche surtout par ses détours intimistes pour guitare et cordes samplées.
 |
 |
Il y a beaucoup d’allant pour mettre en musique cette aventure des sommets. On croit bien déceler ici ou là quelque influence dans certains cheminements : simples impressions peut-être mais qui, pour le meilleur, évoque JNH (l’association guitares-synthés notamment). L’écoute isolée aurait tout de même pu nous faire grâce des dialogues.
 |
 |
L’idée musicale à tendance ésotérique pour accompagner un personnage qui veut descendre l’Himalaya est plutôt bonne. Maintenant, sur un disque avec des dialogues, ça gâche un peu tout, d’autant que la musique, plutôt moderne, n’est pas toujours à la hauteur.
 |
 |
Perez Del Mar opte clairement ici pour une approche à la Zimmer/RCP, avec piano, cordes samplées, électro qui fait d’jeuns, world music, grosses percus, vocalises… Le score n est entrecoupé d’extraits de dialogues et deux chansons assourdissantes. Les meilleurs passages sont les plus contemplatifs avec cordes, guitares et percussions traditionnelles.
 |
 |
Alors déjà, moi, les scores vendus avec des dialogues, même courts, ça m’énerve. Je n’ai rien contre Perez Del Mar, mais je me demande bien pourquoi Hazanavicius n’a pas réussi à convaincre son compère Ludovic Bource. Trop cher ? Pas disponible ? En tout cas, je n’ai pas aimé ce score orchestral ronronnant, sans thème marquant.
 |