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Courte contribution chambriste pour piano et quintette à cordes assortis de quelques sonorités singulières allant de synthés analogiques à des bruitages manipulés : la musique de Laurent Perez Del Mar agit ici telle une voix intérieure qui tantôt retient ses émotions, tantôt les libère. La démarche est d’une sensible sophistication.
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Du violon, des dégringolades de clavier au piano, une ambiance recueillie, austère et digne, et puis à la fin, l’explosion de la libération. Perez Del Mar raconte comme il faut cette histoire terrible, sans génie particulier, mais sans en faire trop non plus.
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Difficile d’être ébloui par ce score qui n’en met pas plein les yeux. Mais ce n’est bien sûr pas le but recherché par le compositeur. Cette musique assez âpre, comme la vie dans une secte, offre aussi des moments plus intenses, proches d’une certaine ferveur extatique, presque hypnotique. Une démarche intéressante, à défaut d’être marquante.
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Ce compositeur a un monde bien à lui et refuse souvent la facilité dans une narration musicale tranchante d’une famille à la dérive sous l’emprise d’une secte. Jamais totalement apaisée, jamais totalement binaire, la musique de Perez Del Mar, portée par quelques cordes élégiaques et un piano jamais totalement au diapason, saura vous émouvoir.
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Ami de la gaudriole, passe ton chemin… Il faut attendre l’ultime extrait pour voir la lumière. Avant ça, le compositeur tisse sa toile avec beaucoup de maîtrise, tel le gourou d’une secte musicale. Et on s’y laisse prendre sans problème.
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