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C’est sur un air de tango que Perez Del Mar se tire avec élégance d’un exercice difficile : une partition de comédie aux sautillements assumés qui fait la part belle aux cordes pincées, au piano et à un accordéon rigolard. Ne négligeant pas sa thématique, il parvient à rentrer dans le moule d’un genre codifié, sans laisser sa personnalité au vestiaire.
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On admire l’assiduité de certains compositeurs à venir rehausser de leur talent des comédies qui à l’évidence ne le méritent pas. En ce sens, le travail de Laurent Perez del Mar est ici joliment séduisant, notamment au travers de ses allures légères de tango qui confèrent un supplément de mouvement et de vie à ce nanar abracadabrantesque.
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Une musique très kaléidoscopique, bien fichue, mais qu’on sent extrêmement inféodée à ce qui s’agite à l’écran. C’est donc varié, sautillant, un peu transparent, sans que rien ne soit vraiment développé. On finit par avoir l’impression d’écouter à l’affilée 25 musiques de pubs pour les produits de tous les rayons du supermarché.
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Le travail de Perez Del Mar n’est pas sans rappeler Cosma (l’effet Pierre Richard ?) avec une partition aux thèmes bien définis et aux instrumentations colorées. Ludique, guillerette, le score joue avec les codes des musique dramatique, pop ou folk, sans laisser l’émotion de côté. Solide et divertissant.
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Une vraie bouffée d’air frais que ce score hautement sympathique, orchestral et rythmé, comico-sentimental, feelgood music, lorgnant parfois vers Vladimir Cosma. Dommage que pour l’instant cela ne soit annoncé qu’en téléchargement… car votre serviteur aurait acheté la galette sans sourciller. Un vrai petit bonheur !
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