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Powell nous revient en mode animation, apportant dans sa besace tout ce qu’on aime chez lui lorsqu’il met en musique ce type de projet, agrémenté ici d’accents hispaniques tout à fait réjouissants. Par contre, ne vous attendez pas à y découvrir une quelconque nouveauté : il a déjà fait tout ça en mieux auparavant, surtout en termes de thématique.
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Au menu, saveurs hispaniques pour guitares et orchestre : quelle surprise ! Ceci dit, si Powell a fait bien mieux dans sa carrière, il n’est pas interdit de penser que ce Ferdinand s’avère un tantinet plus convaincant que le récent Coco de Giacchino, plus trépidant et dynamique en particulier, et surtout formidablement orchestré (et mixé).
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« L’avez goûté le Powell nouveau ?
– Ouais, et j’peux vous dire que j’en suis revenu ! Y manque un peu de caractère, voyez. C’est un peu le tout-venant.
– J’ferais p’têt mieux d’attendre la prochaine cuvée alors. »
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Attention : film d’animation + John Powell + une touche espagnole. Voilà, il n’y a guère plus à dire. Pas surprenant pour un sou, mais plutôt fun. Une touche d’originalité serait bienvenue pour ses futurs scores ?
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John Powell est de retour ! Bon, ce n’est pas sa partition la plus fracassante. Le côté hispanisant est un terrain qu’il a déjà couvert plusieurs fois. Mais comme toujours, la construction thématique est en béton, l’ensemble dégage une énergie communicative, et la dernière moitié de l’album offre des variations fortes en émotion. Familier mais récréatif.
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Sujet oblige (un taureau espagnol qui veut échapper au destin qu’on veut lui imposer), Powell utilise beaucoup la guitare ibérique dans des orchestrations ad-hoc. Oui, c’est cliché. Mais, moi, des clichés comme ça, j’adore ! On sent la volonté de produire autre chose qu’un simple papier-peint musical, et pour moi c’est réussi. Olé !
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