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Une agréable promenade champêtre qui ne manque ni de douceur ni de vitalité, et confirme s’il en était besoin la capacité de Bruno Coulais à s’adapter à n’importe quel sujet, même lorsqu’il s’éloigne comme ici de sa sensibilité première, plus axée sur l’expérimentation sonore que sur l’animation et son illustration musicale grand public.
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Il y a ce qu’il faut de petites facéties, et ces couleurs et détails instrumentaux qu’on aime tellement goûter chez Coulais de temps à autre. Que tout cela est mignon ! Mais il manque ce petit supplément d’âme, une certaine poésie sans doute, qui rendrait cette musique réellement mémorable. La faute, peut-être, à un projet sans grande ambition.
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Ambiance music-hall, parenthèses oniriques, orchestrations soignées faisant une belle part aux solistes – clarinette en tête, embardée western, et toujours ce plaisir de Coulais à faire entendre tous les instruments de son petit ensemble, et chatoyer leurs couleurs. Une très jolie et fidèle image musicale de l’univers plastique d’Antoon Krings.
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« L’est comment le p’tit Coulais là ?
– Ah ben c’est un p’tit Coulais hein, l’est pas bien charnu. Y vous f’ra pas tout l’repas.
– Alors j’vais m’rabattre sur le p’tit Cussac, y m’a l’air bien. »
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Ce qu’il y a de bien avec Coulais, c’est qu’avec lui on opère un voyage musical souvent inattendu. Délicat, minimaliste, différent styles qui s’entrechoquent. Seul défaut, les quelques musiques un peu plus orientées action, sans grand intérêt.
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Joyeuse partition bigarrée et un peu fofolle, rappelant les musiques de films ou séries d’animation des années 70-80, mélangeant de l’orchestral classique et façon jazz big band… Les orchestrations sont fines, claires et légères, le ton ludique et sensible. Y a pas à dire, l’animation et les animaux vont très bien à Coulais. Désaltérant.
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