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Le thème virevoltant écrit par Williams est parfait. Le reste, signé Powell, est à l’image de ce qu’on attendait : sans cesse en mouvement, précis, incisif, dynamique, cuivré et puissant. Hormis les arrangements réussis du nouveau thème, l’intégration des thèmes historique semble moins naturelle, mais on reste cependant dans l’univers de Star Wars.
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Powell peut remercier Williams de lui avoir permis de jouer avec un thème aventureux dont la vitalité, bien réelle, contraste avec l’hyperactivité et la profusion sonore chères au compositeur et qui, toutes deux, s’avèrent vite un peu vaines. Divertissant mais loin de l’enthousiasme que suscitaient la maestria de Paycheck ou les émotions de Dragons.
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Alignant dans sa suite une demi-douzaine de thèmes, on imagine Johnny Williams devant Johnny Powell, un crayon sur l’oreille, lançant l’incontournable « y’en a un peu plus, je vous le laisse ? » La tambouille qu’en tire Powell est généreuse, calorique, enlevée, et entraînante, même quand on lui fait démonter n’importe comment The Asteroid Field.
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Vous rêviez de voir voler le Millenium Falcon et le dragon Krokmou côte-à-côte ? Williams et Powell l’ont fait ! Si les styles musicaux des deux hommes restent bien distincts, Powell clame haut et fort son enthousiasme en s’appropriant les thèmes (nouveaux ou anciens) de son modèle avec un bonheur jouissif. Le résultat, chatoyant, déborde de vivacité.
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