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Rien de neuf sous le soleil californien de Brian « Force Blonde » Tyler : un thème sympa mais interchangeable plombé de guitare électrique ultra-réverb’, et des morceaux d’action orchestralo-électriques qui sont tout de même suffisamment funs, énergiques et bien troussés pour constituer le petit plaisir coupable de cet album bien trop long.
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Que dire sinon qu’on désespère de voir Tyler retrouver des horizons plus créatifs, ou tout du moins propres à le laisser nous permettre de s’amuser avec lui. Ici, la mainmise des Transformers de Jablonsky et du Tron Legacy des Daft Punk, sans doute issue d’un temp track envahissant, ne sert qu’une partition électro-orchestrale faisandée.
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Tyler compose toujours plus pour sa salle de sport que pour le film qu’on lui demande d’illustrer, mais c’est robuste, dynamique, viril, et si on retrouve tous ses tics ou, pour ses admirateurs, ses marques de fabrique. C’est leur déclinaison la plus entraînante qui s’exprime dans ce score galvanisant et jamais ennuyeux.
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Ben merde alors ! Tyler aurait-il un coup de mou ? Car franchement, pour qui aime sa musique basique mais couillue, ces Power Rangers risquent d’en décevoir quelques-uns : pas de patate, un thème pompeux mais poussif, et une chiantitude peu commune chez le compositeur. On repassera.
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Un Tyler d’action-SF très passe-partout, surtout à cause des influences évidentes de Tron Legacy et Transformers… On y trouve cependant des éléments funs, comme les synthés rétro, les guitares à la Bubba Ho-Tep et la batterie, ou les deux reprises du générique de la série. Le mélange reste malheureusement un peu fade.
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Le compositeur bourrin a encore frappé ! Et franchement, j’admet que c’est peut-être de l’ordre du plaisir coupable, mais c’est vraiment pas si mal (le film a tout l’air d’être gratiné). Il y a un thème, bien exploité. L’orchestre se déchaine quand il le faut. Certes, c’est très calibré, harmoniquement assez pauvre, un peu longuet, mais ça dépote sévère !
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