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Si Dick Tracy n’est après tout que le rejeton de l’énorme choc musical que fut Batman l’année précédente, l’énergie presque cartoonesque déployée par Elfman et les tonalités film noir très réussies font de cette intégrale (qui combine l’album de 1990, le score et de nombreux alternate) un achat indispensable pour tous les fans du rouquin.
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Pour les mordus du Elfman de la première heure, en droite ligne de son premier Batman avec des intonations gerswhinesques et un peu de swing qui n’est pas sans préfigurer The Nightmare Before Christmas. L’album (inclus ici) était formidable et, surprise, la présentation brute et morcelée l’est presque tout autant. On ne boude pas son plaisir.
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Je vais vous la faire courte. Cette partition écrite durant la meilleure période d’Elfman et présentée ici dans un superbe album, est un chef d’œuvre. Point. M’enfin rien du tout. Chef d’œuvre. Point.
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En lice pour le concours de la réédition la plus pénible (et donc inutile) de l’année, cette double galette trop chère se pose là. On adore Intrada, évidemment, mais là je dis : fallait pas y aller.
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Dans la lignée du succès tonitruant de Batman, Eflman ajoute à sa recette herrmanno-gothique un swing à la Gershwin et un thème d’amour à tomber. L’album d’époque, repris ici, était un concentré idéal, mais l’impressionnant catalogue d’inédits et de variations diverses s’avère tout aussi jouissif pour les adeptes du rouquin fou.
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Intrada met les petits plats dans les grands pour cette partition enchanteresse et injustement méconnue (l’hommage d’Elfman à Gershwin est savoureux, notamment dans le Love Theme). Le premier disque reprend les 35 minutes auparavant éditées et ajoute une série d’alternates et de morceaux non retenus assez jouissifs.
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