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Voilà bien l’archétype du travail propre mais sans âme, fruit de musiciens aguerris qui savent parfaitement mener leur barque mais dont on sent instinctivement qu’ils n’ont à aucun moment tenté de forcer leur talent. Du coup on n’en retient absolument rien et c’est tout de même bien dommage.
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Solidement porté par le thème indémodable d’Elfman (combien nous en a-t-il laissé, celui-là ?), Bacon n’a pas grand-chose à faire pour pondre un score qui fait tranquillement le boulot, et c’est d’ailleurs ce qu’il fait. Malgré quelques sursauts vaguement barjos, rien de l’inquiétante frénésie de Danny le Rouge ne transparaît jamais ici.
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Le film fait pitié, la musique beaucoup moins. Les éléments électroniques sont plus présents que dans les précédents opus (est-ce l’apport de Bacon ?). Le thème des MIB est bien là, trituré dans tous les sens. Il y a même, assez étrangement, celui de K. Ne me demandez pas pourquoi mais ça, c’est Elfman… et c’est ça qui est bon.
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Le terrain est balisé depuis plus de vingt ans et ce quatrième score se contente juste de poursuivre l’aventure. Pas de surprises à attendre, même si Danny a un complice. On ne sait pas trop ce qu’a fait chaque compositeur, mais une chose est sûre : il ne faut pas prendre Bacon pour un jambon. Ce score sympa ronronne en respectant la franchise.
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Au menu : une musique générique, à peine rehaussée par le thème original de Danny Elfman. Ça faisait longtemps que Men In Black ne fait plus rêver l’amateur de B.O., et cette… heu… tentative ne changera rien à l’affaire.
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