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Elfman adopte sans discuter tous les idiomes du cinéma indé américain, mais parvient pourtant sans mal à infuser son style et sa personnalité très particulière à chaque note de cette partition pleine de fraîcheur et d’émotion. |
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L’alliance des percussions, du glass harmonica, des cordes et bois est bienvenue, mais l’omniprésence des guitares dans un registre plus trivial, proche du road movie, empêche la partition de se détacher vers un romantisme plus aérien. Dommage. |
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Elfman ne fait pas que dans la féerie orchestrale, Van Sant lui permettant aussi de jouer au compositeur indé. Bien ennuyeux, même pas désagréable, le score a au moins le mérite de prouver qu’Elfman n’est pas l’homme d’un seul style. |
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À l’écoute de Promised Land puis de cette réédition, on pourrait penser que c’est en dehors du carcan burtonien que la sensibilité d’Elfman peut s’exprimer le plus librement. Et l’on n’aurait pas tort. Merci donc Gus Van Sant. |
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Il y a des collaborations musicales, comme celle d’Elfman avec Gus Van Sant, qui me laissent de marbre. Et ce Restless suit logiquement cette route. C’est bien fait, plein de guitares et de sons éthérés. Mais bon, bof. |
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Un Elfman inédit constitue toujours un évènement. Pour ce drame autour de deux adolescents qui tutoient la mort, il propose un univers musical minimaliste, (guitare sèche et cordes) dans la veine de Milk ou de Silver Linings Playbook. |