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Après un Main Theme trop RCP pour son bien, Elfman empile les citations de thèmes issus de l’univers DC, du Superman de Williams au Wonder Woman de Zimmer en passant par son propre Batman. Au final, seuls les morceaux d’action, très énergiques, surnagent dans ce fourre-tout à la fois travaillé au cordeau et complètement bordélique.
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La « mécanique » Elfman s’entend et se déroule, mais quel bazar ! Entre les différentes citations, c’est tout juste si on ne s’attend pas à voir débouler sa version remaniée du thème d’Avengers. Marvel ou DC, le compositeur avait-il à ce point intérêt à se compromettre de la sorte ? Ce Justice League est, lui aussi, bien bourratif.
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Le score ne peut échapper au délire putassier du film, prêt à tout pour astiquer les fans dans le bon sens du box-office. Ici avec les citations déplacées des thèmes canoniques de Superman et Batman. Pourtant on ressort exalté de ce score où Elfman déploie tout son savoir-faire avec ce qui ressemble fort à un plaisir de composer sincère.
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Justice League, c’est Elfman prenant le relais de Hanz-Man, c’est pas teuton mais c’est forcément hyper produit. C’est parfois détaillé soigné mais c’est un joyeux bordel. C’est à la fois ramassé et trop éparpillé. C’est peut-être une nouvelle étape pour Elfman mais c’est globalement pénible.
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Panique chez Warner. Wonder Woman est l’unique rescapée de la trame thématique établie par Zimmer. Perplexe, Elfman tente de recoller les morceaux. Il adapte des thèmes classiques (sans les glorifier), il assagit son écriture pour rester dans le ton. Mais la vitalité jouissivement ébouriffante des pièces d’action finit par emporter l’auditeur (indulgent ?).
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