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Contribution retenue voire a priori minime de la part de Pemberton qui, même s’il nous gratifie de quelques très bonnes idées sonores dans le genre « faune urbaine », se contente au fond, et sans grand éclat, de ne pas faire basculer le projet dans un romantisme flagrant. Pourquoi pas, mais le résultat en l’état est tiède.
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Pemberton a le chic pour créer des univers sonores uniques et mémorables. Dans ce bref score, c’est à partir de sons de flûtes, d’électro et de percussions qu’il plante un décor étrange, entre ombre et lumière. À noter une belle pièce contemplative au piano, Smoke Break. Séduisant et inquiétant.
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Tandis que le score sortait gentiment de mes enceintes, je me disais juste que je n’en avais rien à carrer. Ce qui n’est pas bon signe. J’ai même souvent eu l’impression d’écouter une B.O. lambda, parfois vaguement new-age, pour un simple documentaire TV. Cela se veut sûrement cool et original, mais au final, c’est juste rasoir.
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Quitte à l’être, voilà une B.O. qui aurait sa place au rayon « ambiance, à sampler ». Les cravates sont bien nouées, Pemberton a le chic pour le cool chic, imaginatif et travaillé, comme souvent il varie les sons et les styles avec bonheur, à la frontière du cocktail et du sérieux. Suit un lot sympa de chanson, alors pourquoi pas ?
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Le groove, Pemberton connait. Ici, il l’utilise dans une fusion électro-jazz qui swingue pas mal. Malheureusement les plages contemplatives sont beaucoup moins inspirées, étirant de longues nappes éthérées qui ne vont nulle part. Bref, la patte Pemberton est bien présente mais pour le reste, c’est plutôt convenu.
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Le 27ème film de l’année de Pedro Pascal (j’exagère à peine) est une rom-com mise en musique par Daniel Pemberton. Les passages de suspens sont un peu passe-partout, mais la partie lounge est exquise et originale. Comme d’habitude, du bon boulot signé par l’ami Danny. Les chansons sont sympas, ce qui ne gâche rien.
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