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Williams assure un spectacle symphonique confortable, un brin nostalgique et bouclant au passage le lien avec cet Indy non officiel qu’est Tintin. L’Aventure musicale est à l’image de son héros, moins fringante mais pas moins vénérable, menée avec beaucoup de tenue et de classe, de quoi en tout cas faire honneur à sa majuscule.
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Williams n’écrit plus avec la flamboyance d’antan mais il y a malgré ça de la magie à découvrir une nouvelle aventure musicale d’Indy. Il y a les petites références mais les nouveautés sont tout aussi appréciables, le thème très nostalgique d’Helena et tout ce qui entoure l’artefact et les méchants.
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Je n’ai pas vu le film, mais la musique me comble déjà de joie. Avec ce quatrième opus de la saga (Non ! Il n’y a rien entre The Last Crusade et celui-ci !), le vénérable maître revient aux sources, ce qui lui permet de boucler la boucle de la plus belle des manières qui soit. Les citations font plaisir, tout en accentuant la nostalgie. Superbe clap de fin !
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Ford et Williams refont un tour de piste, sans gloire mais avec honneur. Si les héros sont fatigués, l’héritage n’est pas trahi. Le résultat, avec – ou grâce à ? – ses limites (la magie des chefs-d’œuvre antiques n’est pas reproductible), génère une émotion que des faussaires n’auraient pas pu produire : la vérité d’un adieu à un héros adulé.
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Oui, l’écriture de Williams n’est plus celle des trois premiers volets, thématiquement moins riche mais peut-être plus complexe. Et il y a des redites (ou des clins d’œil, c’est selon). Malgré cela, le thème d’Helena est une merveille, à la fois proche et éloigné de celui de Marion (cette ambigüité apparait comme une évidence à la vision du film).
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Doit-on juger cet ultime opus à l’aune des précédents ? Ou par rapport à l’œuvre gigantesque de Williams ? Ou bien encore au regard de son propre kiff ? Je choisi la troisième solution. Et je me régale.
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