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Courte contribution électro-orchestrale sans rien de remarquable sinon une volonté affichée de ne rien appuyer : le résultat sonne plutôt agréablement, mais les ficelles sont très ordinaires dans un tel contexte, entre progressions dramatiques et développements volontaires. Et si vous êtes fan, Quaid pousse la chansonnette country en bout de piste…
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Nouvelle « bondieuserie » américaine pour Roberts. On sent qu’il se démène pour sonner « gros » malgré le budget. Le thème principal est plutôt réussi, rappelant un peu JNH (joli mais bref passage au hautbois), mais il baigne dans un sirop épais, alourdi par des samples gonflant le maigre effectif acoustique.
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Les deux compositeurs n’évitent malheureusement pas le crash, avec une musique guère passionnante et sans aucune identité. Ici Papa Tango Charlie, je vole plein sud vers le triangle de l’ennui… Ouf, le vol ne dure que 28 minutes.
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Le score commence bien en jouant sur l’émotion (quelque peu à l’ancienne, pour les fans de Quaid ?), mais vire à l’automatisme pénible sur les scènes d’action (que feraient ces gens sans séquenceur ?) L’ensemble ne décolle que par moments, mais si vous sélectionnez vos étapes, le voyage peut valoir le coup.
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Dès les deux premières pistes, on sent le temp-track (Horner et Zimmer) mais c’est agréable. Et très vite, le score perd de l’altitude, l’orchestre enchaine les ostinati faciles sous des loops basiques, et bientôt, tout ce petit monde s’écrase.
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Production Amazon Prime où Dennis Quaid doit sauver sa petite famille et accessoirement pousser la chansonnette en fin de B.O. Je ne connais pas les compositeurs, mais le boulot, classique, est bien réalisé. Le cahier des charges est rempli, ne reste plus qu’à s’envoler. Agréable.
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