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Le grand talent de Marco Beltrami ne se dément pas avec les années : être capable de produire une musique dans le goût du jour, à savoir de l’action avec des percussions omniprésentes, ou des moments plus pop/rock quand les choses se calment, sans jamais brader totalement sa signature, ou la qualité de son écriture.
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Rien de vraiment palpitant et passionnant. On pulse, on nappe, on percussionne… Si l’ambiance redneck-western est probablement la chose la plus intéressante, elle est malheureusement trop peu présente. Fallait-il vraiment s’y mettre à plusieurs pour faire un tel score ? On sent le potentiel, mais ça reste une B.O. banale. L’ennui en marche…
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Une infâme bouillie synthético-orchestrale. Le petit Roberts annone les formules toutes faites de son dictionnaire d’accords assommants et vides. Comble du chaos, on reconnait à peine le style si identifiable de Marco. Alors, belle trame à mi-chemin entre plages horrifiques et suspens échevelé ? Que non ! Un drame plus qu’une trame sonore. Désolé.
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Il y avait avec cette adaptation de la trilogie littéraire de Patrick Ness de quoi espérer un très bon score de SF. Silvestri ou Goldsmith auraient fait merveille si le film avait été produit il y a 25 ans. Hélas, en 2021, on a droit à un tapis sonore aux vagues accents western. Beltrami a souffert sur ce film et nous souffrons avec lui.
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Pas un grand Beltrami (qui ne bosse quasiment plus en solo), mais des thèmes très sympas, comme souvent avec ce compositeur. C’est surtout du côté des morceaux d’actions que c’est moyen. Pas désagréable pour le reste.
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