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Au-delà de la suavité sentimentale très sixties et manciniesque développée la plupart du temps au travers d’une mélodie omniprésente, difficile à se sortir de la tête, et de ces arrangements typiques d’une époque, la musique de Quincy Jones interpelle par quelques segments tendus presque entièrement conçus pour percussions.
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Jazzy, groovy, easy… L’élégance faite musique posée sur des velours de violons… Une chanson (presque) oscarisée… Qu’ajouter ? La classe musicale de Quincy Jones n’est jamais prise en défaut – et ce n’est pas avec ce Banning, qui est une sorte de comble de la coolitude 60’s, que ça arrivera.
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Il n’y a clairement aucune interdiction a écouter Banning. Bien au contraire ! A l’instar d’un Henry Mancini par exemple, le grand Quincy propose un jazz classieux et cool. Mais il ne se contente pas de ça (ce qui suffirait déjà à mon bonheur), puisqu’il explore et expérimente au gré de cette fort belle partition. Un régal !
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La mélodie principale, déclinée à tout-va (sous la forme de chanson, d’instrumental…), est sublime. C’est joliment jazzy et super efficace. On pourra cependant regretter quelques pistes un peu faciles, voire vides d’intérêt. Oui, même quand on s’appelle Quincy Jones. Désolé.
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Superbe B.O. glamour et jazzy déterrée par La-La Land et Universal. La chanson-titre comme le score constituent de sublimes capsules temporelles, nous plongeant dans la quintessence musicale des années 60. La restauration sonore signée Mike Matessino s’avère encore une fois une réussite époustouflante. Cool et indispensable.
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Et non ! Quincy Jones n’est pas seulement le producteur du mythique Thriller de Michaël Jackson. C’est avant tout un sacré compositeur, comme le prouve cette B.O. de 1967 pour un film avec Robert Wagner, dont la chanson fut nominée à l’Oscar. Toute une (belle) époque !
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