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Les quelques influences stylistiques et clichés hollywoodiens ne semblent pas pour autant freiner la créativité de Beltrami, qui édifie avec enthousiasme une partition pyramidale : une poignée de superbes thèmes lyriques ou puissants, des pièces d’action fracassantes et un souffle épique qui emporte tout sur son passage. Les Dieux sont avec Marco ! |
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Dans la lignée de Seventh Son, Beltrami mêle robustesse et lyrisme orchestral avec la manière, même si ce genre de partition spectaculaire mais illustrative n’est pas ce qu’il fait de mieux, d’autant qu’elle en rappelle bien d’autres (les Mummy 1 et 2, The 13th Warrior, Stargate ou même, au détour d’une tournure mélodique, The Mask Of Zorro). |
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Mais mais mais…. Beltrami est fou. Des idées en veux-tu en voilà, une écriture sans faute de goût, rhalala, tout est là. Bon maintenant, quand on voit la jaquette, on a envie de pleurer. |
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Pochette moche, film laid, scénario pour débiles profonds… Qu’importe : Proyas et Beltrami se retrouvent et font péter la baraque autant dans l’action que dans un romantisme aussi inattendu que ravageur. Une année Beltrami qui commence ? |
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Marco est un peu énervé. Ses dernières galettes n’ont pas trop plus. Bien décidé à changer tout ça, il sort la grosse artillerie et accouche d’une montagne épique moderne. Percussions de folie, thèmes forts, et l’album s’achève en apothéose par des morceaux à tomber par terre. |
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Un thème principal aussi grandiose que ludique, des orchestrations luxuriantes, du mystère, du danger… Le plaisir du Stargate d’Arnold n’est pas loin ! Pour ne rien gâcher, en plus de l’exotisme hollywoodien de rigueur, on y trouve aussi l’un de ses thèmes d’amour les plus expansifs depuis Hellboy. Jouissif ! |
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Faisant fi de la laideur du film, Beltrami honore Proyas d’un score musclé et décomplexé, dans la lignée de Seventh Son, avec un exotisme quasi hispanisant absolument formidable. Les dernières pistes finissent d’emporter totalement l’adhésion. |