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Deux partitions placées chacune à leur manière sous le signe d’une épouvante certes classique mais au besoin percutante, l’une rappelant explicitement celle de Scream du même Beltrami, l’autre payant un tribut finement exécuté au Omen de Goldsmith, tandis que la troisième se révèle plus abstraite à la façon du récent The Witch de Korven.
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Marco Beltrami et son équipe renouent avec les codes musicaux des films d’horreur, notamment ceux qu’il a développés dans la saga Scream. Pourtant, ils ne se contentent pas de ça et proposent une ambiance propre à chaque film, ce qui est fort appréciable. Il faudra pourtant écrémer un peu pour un meilleur plaisir d’écoute sur la durée.
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Marcus et Marco sont dans un bateau… Vous connaissez la suite, quelqu’un tombe (ici de peur) : arpèges cristallins, cordes tendues, atmosphère suspenseful, échos, clusters orchestraux hirsutes… tout y est, et tant mieux. Si le dernier Alien ne suffit pas, testez ces 5 CD avec vos enfants. Dans le noir, on les entendra flipper.
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Cette trilogie n’aura pas le même impact selon que vous êtes fan de Beltrami de la première heure ou non. Retour aux sources à la Scream, hommage à Goldsmith et The Omen… Le thème principal, qui relie le premier et troisième film est un délice beltramien, poignant et mélodramatique en diable.
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Sur cette production Netflix pas honteuse, Beltrami, aidé de son fidèle Trumpp (avec deux P, parce que l’autre n’a qu’un seul P au casque) et de deux « petits nouveaux », nous propose des morceaux bien construits et flippants, avec un vrai travail sur l’orchestration, et une thématique, certes pas renversante, mais suffisamment emphatique pour faire dresser l’oreille.
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Un coffret 5 CD complètement inattendu qui allonge largement la sauce pour l’occasion. Beltrami est accompagné d’un nouveau compositeur pour chaque film de cette trilogie. L’année 94 lorgne vers Scream, 78 vers Goldsmith et The Omen et enfin 1666 vers JNH et son Village. Peut-être un peu long mais c’est vachement bien !
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