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L’approche avant tout rythmique et le recours à des cellules répétitives aux orchestrations plus ou moins enrichies renvoie clairement au style de Pemberton, mais elle se révèle très vite bien moins vivante et excitante la plupart du temps, pour ne pas dire statique et vaine même parfois. Reste un intrigant thème principal aux accents moyen-orientaux.
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Très efficace, le principal atout ici est l’orientalisme dominant tout ou presque. Inattendu : un ostinato final de dix minutes (hommage à Zimmer ?) mené par les cordes. Toutefois, comme souvent aujourd’hui, on sent toute la maestria technique mais ça manque cruellement de personnalité mélodique.
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Ce n’est pas la première fois que Benstead travaille sur un film réalisé par Guy Ritchie, ce qui semble prouver que le second apprécie cette collaboration. Au final, on a un petit score d’action décontracté et assez cool, parsemé de cordes et de diverses influences, notamment orientales. Ce n’est pas désagréable, mais je n’y reviendrai assurément pas.
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La coolitude portée en étendard et les accents orientaux participent à rendre l’écoute agréable, bien qu’il s’agisse d’une musique de fond pas vraiment passionnante, passé le plaisir référentiel du style plus rusé que va-t-en-guerre. En relisant un vieux Fleuve Noir d’espionnage, peut-être…
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Si Benstead succombe périodiquement aux sirènes des canons actuels de l’illustration musicale, il sait aussi utiliser la palette des cordes (legato, pizzicato, marcato…) avec une certaine aisance. Dommage qu’il n’y ait pas un thème plus marquant. Mais c’est une bonne surprise, entre suspens décalé et ostinati plus convenus.
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Beaucoup de rythme, mais avec une approche originale basée sur des claquements de doigts, des bruits de pas, puis des cavalcades. L’action se déroule en partie en Turquie et on n’échappe pas aux motifs orientaux, plutôt bien foutus pour le coup. Quelques envolées orchestrales. En parfaite adéquation avec le sujet.
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