Je viens tout juste de le commander. Il était à 12 euros chez Vasco. Visiblement j'ai du prendre le dernier.

Lee Van Cleef a écrit :‌‌Cherchez la femme... et vous récolterez pour votre peine une sacrée tripotée d'ennuis ! Croyez-en le vieux Van Cleef, l'homme aux mille et une conquêtes en pâmoison : moins chaperon ingénu que prédatrice pleine de morgue, l'héroïne du jour n'est pas du genre à rêver toute rose d'émotion au prince charmant. Et si vous demeurez dubitatifs, gentlemen, alors ouvrez toute grande l'oreille. George Antheil vous grincera et susurrera des choses impies auxquelles il ne vous sera plus possible par la suite de songer sans frémir.

Une fois de plus, l'ami Lee nous a concocté un superbe papier ! J'avoue (que la honte s'abatte sur moi !) que je ne connais ni le film ni la musique. Mais grâce à toi, ça pourrait bien changer...

A priori Vasco a encore du stock

Intéressante nouvelle ! Merci Morty !
Seulement voilà, à la lecture du hautement estimable papier de oncle Lee, je suis pris de quelques rétropédalages en ce qui concerne sa qualité sonore supposée.... douteuse...

On se décarcasse à vous trouvez des cd's à prix réduit et vlan, voilà la réponse qui laisse perplexe. Mais le son moyen de ce CD a déjà été évoqué lors de la sortie du disque. Cela ne devrait plus être une surprise.

D'un point de vue personnel, j'avoue que j'aurai mis un peu de temps à mettre la main à la poche pour acquérir ce splendide réenregistrement... Allez savoir pourquoi... Peut-être que la réputation de score impressionniste ne m'avait pas impressionné, habitué que j'étais aux charges martiales d'un Goldsmith que je rangeais volontiers dans la catégorie des compositeurs furibards. Erreur monumentale. Non que le score de ISLANDS IN THE STREAM ruisselle de morceaux d'actions d'anthologie, ça non (c'est même le contraire), c'est à la qualité et au raffinement de la composition qu'il faut ici se référer. Pour faire simple, messieurs-dames, c'est... beau.

Sam Lowry a écrit :Intéressante nouvelle ! Merci Morty !
Seulement voilà, à la lecture du hautement estimable papier de oncle Lee, je suis pris de quelques rétropédalages en ce qui concerne sa qualité sonore supposée.... douteuse...

Et bien après écoute je trouve le son tout à fait acceptable. Faut dire que je m'attendais à pire. Et pire j'ai déjà entendu !

- Bon. Alors quoi ? Personne ne veut toucher ma bosse ? Diable ! Je vous maudis pour la légende des siècles à venir !
- Vas-y mollo mon Quasi ! Tu sais, le brave peuple d'Underscores a bien d'autres chats à fouetter que de lire ces interminables articles !
- Peut-être. Mais moi, je me décarcasse. Tant de mots couchés sur le clavier avant de trouver un brin d'inspiration... Tiens, je m'incline en priant ! Puisse Saint Newman vous pardonner...

Sam Lowry a écrit :D'un point de vue personnel, j'avoue que j'aurai mis un peu de temps à mettre la main à la poche pour acquérir ce splendide réenregistrement... Allez savoir pourquoi... Peut-être que la réputation de score impressionniste ne m'avait pas impressionné, habitué que j'étais aux charges martiales d'un Goldsmith que je rangeais volontiers dans la catégorie des compositeurs furibards. Erreur monumentale. Non que le score de ISLANDS IN THE STREAM ruisselle de morceaux d'actions d'anthologie, ça non (c'est même le contraire), c'est à la qualité et au raffinement de la composition qu'il faut ici se référer. Pour faire simple, messieurs-dames, c'est... beau.

Merci, éloges tout à fait mérités pour une de ses plus fines musiques, dans laquelle on sent le plus son influence française du début du 20° siècle.
Je connaissais cette édition via le 33 tours acheté à l'époque, à la pochette rêveuse.
Mais je me demande, pour acheter en CD, s'il faut choisir ce réenregistrement (par M. Orfèvre himself) ou la musique originale du film publiée bien après. Autrement dit, pour ceux qui connaissent les 2 CD, quelle serait la meilleure version ou les avantages respectifs ?

C'est la vie. Et elle est parfois rude. A peine notre bossu national louangé que voilà un autre monstre qui débarque. Celui-là, difforme également (mais lui, c'est volontaire) n'est pas du genre à implorer le ciel. ça non ! Il n'aurait plutôt que ce satané Crom à la bouche ! Mais voilà, à force de vouloir surfer sur la vague du premier film, ce brave Conan échoue dans un nanar de série B mal dégrossi. Qu'à cela ne tienne, le Roi Basil, lui, repart à l’assaut, l’étendard bien haut, et nous offre une partition qui, si elle ne peut rivaliser avec son ainée, fait quand même bien claquer le slip de Conan. Comme Basil et Conan, je suis un poète.

Stéphane Lerouge, le bon génie d'Universal France, spéléologue émérite, sourcier infaillible, s'est fait avec le temps beaucoup plus discret que naguère, préférant désormais consacrer toute son énergie à des coffrets rares mais pansus qu'il s'ingénie à frapper du sceau de l'événementiel. Le "petit" dernier, consacré à nul autre qu'Ennio Morricone, ne fait bien évidemment pas exception à la règle. L'occasion était trop belle de partir à la rencontre de l'inusable corsaire de l'édition béophile, chez qui une chose, au moins, semble vouée à demeurer éternelle : sa roborative loquacité !

Super ! Je lis ça ce weekend ! Merci !

RED RIVER est un des sommets du western. Exubérant mais aussi bien dark. Et la musique de Tiomkin n'y est pas pour rien. Pour sur que le père Dimitri aura connu bon nombre de succès. Mais RED RIVER est un peu à part. Osez vous y aventurer et vous comprendrez...

Lee Van Cleef a écrit :Stéphane Lerouge, le bon génie d'Universal France, spéléologue émérite, sourcier infaillible, s'est fait avec le temps beaucoup plus discret que naguère, préférant désormais consacrer toute son énergie à des coffrets rares mais pansus qu'il s'ingénie à frapper du sceau de l'événementiel. Le "petit" dernier, consacré à nul autre qu'Ennio Morricone, ne fait bien évidemment pas exception à la règle. L'occasion était trop belle de partir à la rencontre de l'inusable corsaire de l'édition béophile, chez qui une chose, au moins, semble vouée à demeurer éternelle : sa roborative loquacité !

Excellente interview ! Merci les gars (et M. LEROUGE) !

Sam Lowry a écrit :

Lee Van Cleef a écrit :Stéphane Lerouge, le bon génie d'Universal France, spéléologue émérite, sourcier infaillible, s'est fait avec le temps beaucoup plus discret que naguère, préférant désormais consacrer toute son énergie à des coffrets rares mais pansus qu'il s'ingénie à frapper du sceau de l'événementiel. Le "petit" dernier, consacré à nul autre qu'Ennio Morricone, ne fait bien évidemment pas exception à la règle. L'occasion était trop belle de partir à la rencontre de l'inusable corsaire de l'édition béophile, chez qui une chose, au moins, semble vouée à demeurer éternelle : sa roborative loquacité !

Excellente interview ! Merci les gars (et M. LEROUGE) !

Merci aussi et surtout à nos amis de Maestro d’avoir choisi UnderScores pour partager en français cette petite tranche d’histoire de la musique de film .

Hellboy a écrit :Merci aussi et surtout à nos amis de Maestro d’avoir choisi UnderScores pour partager en français cette petite tranche d’histoire de la musique de film .

Exact. Un grand merci à eux !

à lire sur le site l'excellent article de notre frère à tous à propos de "Leviathan". Chapeau. D'autant plus qu'il a du se retaper cette purge pour l'écrire.

Les écoles ont peut-être bouclé à triple tour leurs portes, pour la plus orgasmique joie des petits et des grands, mais les églises, elles, n'ont pas envisagé un seul instant de renoncer à répandre les enseignements sacrés. Pour preuve, notre Ecclésiastique maison, puits de sagesse à lui seul, vient d'inviter le professeur Jerry Goldsmith à le rejoindre tout en haut de la chaire de l'abbaye de Saint Pierre et Saint Paul. Au programme aujourd'hui : comment faire la nique aux fatras de pellicule tout encroûtés de nanardise par la seule grâce de la musique. Une fois n'est pas coutume, va y' avoir foule à la messe !



(Voilà qui me semble un peu plus convenablement exposé que le préalable je-m'en-foutiste du Grand Sachem, sans vouloir me jeter des pétales de rose...)

Il est vrai qu'en dehors du titre et de l'amusante affiche, une fois dans la salle, seul Goldsmith parvenait vraiment à convaincre. Une association qui a souvent fait naitre une sorte de plaisir coupable chez les amateurs de fantastique, après des The Swarm ou Damnation Alley: celui de pouvoir tranquillement savourer le travail musical en ignorant, ou presque, les vains efforts des petites tâches de lumière s'agitant sur l'écran.

Un nanar ? Peut-être, même surement. Moi aussi j’appelle ça un plaisir coupable
Cela dit, un constat : sa collaboration avec George Pan Cosmatos, a toujours donné lieu à des scores exceptionnels.

Merci à l'ami Cadfael pour cette superbe chronique.

Par les temps qui courent, on aurait tendance à incriminer machinalement le Covid-19. Peut-être, en réalité, était-ce le contrecoup de l'émotion consécutive à sa présence encore assez récente et surtout inédite dans les grilles de l'UnderScorama ? Mais foin d'hypothèses douteuses. Un compositeur tout sauf manchot vient de nous quitter, et l'Ecclésiastique, inébranlable à son poste, se tient grave et droit pour lui rendre les derniers hommages.

En ces temps de peu d'orthodoxie qui sont présentement les nôtres, l'heure, martèle-t-on à droite et à gauche, est plus que jamais à l'introspection et à l'autocritique de notre moi intérieur — quoi, il te fait pas rêver, mon programme ? Voyez donc notre Ecclésiastique maison : envahi par une mélancolie l'ayant poussé à se retourner sur sa longue carrière au sein d'UnderScores, il s'est enhardi à revisiter l'érudit portrait que sa plume éternellement alerte brossa dix ans auparavant de Maurice Jaubert. L'affaire, c'est entendu, est à (re)découvrir séance tenante.

Merci à Big Flo et... oh ! Lee. Le premier pour ce beau portrait et le second pour avoir attiré mon attention sur ce beau portrait..

Merci messieurs !

Superbe article, cher Cadfael !
Maurice Jaubert méritait bien cet éloge revisité !