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Sur le plan musical, le cinéma de Gozlan gagnerait à se voir appliquer un baume émotionnel, même léger. Il a le musicien idéal pour cela, mais s’obstine à le cantonner dans un registre électro-orchestral, soit disant sous influence de Michael Small ici, et pourtant terriblement prosaïque et stérile. Décevant.
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Cette nouvelle collaboration avec le réalisateur Yann Gozlan laisse songeur. Si le film traite de l’IA, était-ce nécessaire de faire appel à un compositeur du calibre de Rombi pour faire une musique déshumanisée qu’aurait pu générer une IA ? Belle mise en abyme, cela dit. Était-ce bien utile de faire un CD ? Cette B.O., c’est le mal de tête assuré.
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Musique de thriller paranoïaque essentiellement portée par l’électronique avec nappes éthérées, boucles rythmiques en ostinato… Beaucoup de formules entendues ailleurs. Toutefois, certaines idées sonores ressortent et intriguent. Vers la fin, un orchestre arrive, rappelant Signs de JNH. À écouter au casque.
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Qui dit thriller psycho avec I.A. dit électro répétitive hermanno-glassienne. C’est mathématique. Et glacial. En servant le propos, Rombi s’en tire bien. Hors récit, sa mécanique au son vintage peut certainement glacer le sang d’une clé USB, mais côté humain, elle ne vous fera pas faire d’économies de chauffage.
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Comme bon nombre avant lui, Rombi sacrifie la musique aux effets ambiants et au sound design, virage quelque peu esquissé déjà sur Boîte Noire. Certes, il y a bien deci-delà quelques pistes plus orchestrales, mais dans ce salmigondis sonore aux influences néfastes de Trent Reznor et des gugusses de RCP, peu de choses accrochent l’oreille.
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Rombi retrouve le réalisateur du réussi Boîte Noire pour un thriller d’anticipation français ! Décidément… Et tant mieux ! Musique électro en majorité, normal vu le sujet, mais pas seulement. Les envolées orchestrales font de l’œil à Chris Young et l’intimiste se rapproche de Thomas Newman. Pas mal du tout.
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