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Chœur d’hommes, trompette solennelle, guitare intimiste, thème principal viril, altier et mémorable, reprise d’un hymne connu de la marine : bien qu’un chouia bruyant, ce Dies Irae synthético-orchestral testostéroné est d’une indéniable efficacité. Et cette nouvelle parution apporte la dramaturgie que l’album n’avait pas.
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The Hunt For Red Oc… Ah zut, non, c’est Crimson Tide. J’ai été trompé par la jaquette, les deux étant tellement proches. A la différence de la musique. Celle de USS Alabama ressemble à tous les scores d’action créés par la Zim Team à cette époque. Alors oui, j’aime toujours ce son, mais le CD déjà copieux de 1995 me suffit largement.
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C’est une partition qui a marqué son temps, et je conçois que la nouveauté du son et la fraîcheur directe de la démarche aient captivé public et cinéastes… À l’époque déjà, j’avais eu une forte réaction de rejet et ça n’a pas changé 30 ans après (le livret explique d’ailleurs un des trucs qui m’insupportent !).
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Hans aime les percus électro et les hymnes bourrins, à côté le sous-marin de Poledouris fait petit bras. La rencontre avec Simpson/Bruckheimer fut donc heureuse. Avec moi nettement moins, mais vous savez à quoi vous en tenir : pulsation totalitaire (l’hélice bien sûr), suspense ventru et gros effets. Ça fait vibrer au cinoche, mais…
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L’album d’origine suffisait amplement. Cette version tarte-à-la-crème-avec-supplément-ganache-et-chantilly ne sera pas du goût de tout le monde (pas du mien, c’est sûr). Je ne dirai rien du film, à part qu’il est encore plus ridicule que la musique. Mais vous comprenez, il fallait montrer que les sous-mariniers en ont des grosses paires…
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Suspens hyper tendu et confrontation mythique entre Denzel et le regretté Gene Hackman. La musique était aussi une réussite, style Zimmer action à son paroxysme. Le son de cette nouvelle édition est à tomber. Une édition idéale pour ceux qui veulent découvrir ce score ou pour les complétistes zimmériens.
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