THE ROCK (1996)Compositeurs : Nick Glennie-Smith, Hans Zimmer & Harry Gregson-Williams
Éditeur : Intrada
Format : 2CD
Date de sortie : 03/10/2023
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Alors oui, on peut affirmer haut et fort que l’ensemble est fin comme du gros sel et développé de manière bien trop chaotique par moment. Il n’empêche aussi que tout cela est fort thématique et particulièrement fun, contrairement à la grande majorité des scores du genre commis par les tâcherons sans imagination d’aujourd’hui. |
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Je souhaite à cet album d’être un gros succès pour l’éditeur : c’est une musique culte pour beaucoup à travers le monde et une réédition augmentée était très attendue. De mon côté, je n’y arrive pas (pas faute d’avoir essayé), ça me gave très très vite, comme un burger-frites bien trop gras et salé. |
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Très incomplet, le CD de 1996 avait pourtant comblé le jeune béophile que j’étais. Les moments calmes permettent de reprendre son souffle entre les bordées d’adrénaline et de bourrinage. Même si ce style musical a été copié jusqu’à l’overdose, force est de constater qu’il reste efficace. Bien plus que ce que l’on a maintenant sur les films d’action. |
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Oui, dans ses bons moments, ce virilisme bourrin fait agréablement vibrer les poils pubiens. Oui, Bay avait trouvé en Zim’ de quoi faire boum. Il n’empêche, ne me demandez pas d’aimer une saucisse bouffie d’édulcorants dont l’usine mère a lentement étouffé ce que la décennie précédente avait réinventé de beau. |
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Voilà la référence du « son Bruckheimer» : des infrabasses, des ostinati sans fin, des chœurs samplifiés (haha !) et un thème qui se voudrait militaro-patriotique. Le prototype de l’action bourrine des zimméroïdes s’étale dans ce score gratiné, lourd, mais par instants, efficace. Et cette formule là, on en mange encore… |
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Niveau musique, difficile de dire qui a fait quoi, les gars eux-mêmes ne s’en souviennent plus : c’est un travail d’équipe. En tout cas le résultat va devenir la base de la musique de blockbuster des années 2000. Rien que ça. On peut lui préférer Backdraft dont il reprend quelques gimmicks. C’est mon cas. |
