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Figures silvestriennes dans la conduite d’une action et d’un suspense électro-orchestral soigné, jazz néo noir comme un lointain écho à son Roger Rabbit, manières faussement rétro d’un heist movie à l’ancienne : rien d’exceptionnel mais du travail fort bien fait et suffisamment divertissant.
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Excellent thème polar-urbain-jazzy, motifs ultra-familiers revisités, clins d’œil à Schifrin ou Shire… Silvestri ne montre ici aucune inventivité, reprend tous ses trucs à lui bien connus, mais le plaisir d’écoute est toujours intact, sincère, comme un vieux pote qui nous fait toujours marrer avec les mêmes blagues.
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Après un moyen Electric State en début d’année, Silvestri revient avec un score de meilleure tenue. Le côté jazzy cool (l’esprit Shane Black ?) et les grosses déflagrations d’action sont des plus recommandables, même si on n’échappe pas à des passages plus fades. Si mes espérances étaient peut-être trop grandes, ça reste au-dessus de la mêlée.
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Après Williams et Boardman, c’est au tour de Silvestri de musicaliser ce récit. Shane Black oblige, son film est teinté de coolitude jazz punchie, un cocktail d’ancien/nouveau parfois très Lethal Weapon (le meilleur), de longueurs électro passe-partout (le moins bon), mais Silvestri assure plus que l’essentiel. À vous de faire votre Play Dirty list.
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En vieil et bon artisan qu’il est, Silvestri livre un score orchestral mâtiné de synthés à la Tomb Raider 2, solide et qui donne quelques jolis moments de tension/action. Le tout est habillé dans une atmosphère urbaine et jazzy plutôt bien vue où l’ombre de Tower Heist de Christophe Beck plane constamment. Du bon boulot.
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En forme, papy Silvestri, pour le nouveau Shane Black ! Il y a tout ce qu’on aime de lui. Du gros orchestre, du synthé bien foutu, du jazz, du groove et même du funk ! Pas de doute, c’est du Silvestri pur jus. Et c’est bien !
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