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Un court album qui ne propose que trop peu : un suspense électronique efficace mais terriblement générique, un joli thème typique de Silvestri mais surtout particulièrement passe-partout… et c’est tout. Aussi décevant que peut l’être aussi le film de Zemeckis. Personnellement, je préfère oublier cet incident de parcours pour les deux auteurs.
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A l’évidence peu inspiré par son sujet, Silvestri déçoit en signant cette composition gentillette et transparente, sans doute sa plus insignifiante contribution au cinéma de Robert Zemeckis. Allez, on oublie ce faux pas très vite et on fait vœu de retrouver les deux compères dans une bien meilleure forme très bientôt.
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Mis à part un superbe thème tout en douceur à la Silvestri, il n’y aura pas grand-chose d’autre à se mettre sous la dent. Les boucles de percussions ressemblent à du RCP (sic) et les cinq dernières pistes d’un album déjà pas très long sont des reprises de standards du jazz. M’enfin je fais peut-être la fine bouche, ou je suis complètement passé à côté…
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« Service minimum ». C’est ce qui vient à l’esprit : pistes d’ambiance anonymes, unité thématique, pas beaucoup de passion… Mais avec ce travail de réinterprétation de standards jazzistiques, on comprend que le caractère de Silvestri s’efface quelque peu au service du film de Zemeckis. La démarche est cohérente et c’est tout à son honneur.
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Silvestri recycle des idées mélodiques (Forrest Gump, Cast Away) de manière superficielle. L’écriture pour bois et cordes est plaisante mais sans aspérité suffisamment marquante pour accrocher l’intérêt. La meilleure partie de l’album est constituée d’instrumentaux façon orchestre de jazz de tubes d’époque, supervisés par Silvestri.
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Un Silvestri sur un film ayant pour cadre la seconde guerre mondiale, il y avait de quoi jubiler ! Hélas, trois fois hélas, c’est la douche froide ! Le traitement de l’histoire n’a pas permis à Silvestri de se dépasser. Il livre une musique, courte, un peu paresseuse, presque routinière, drapée dans un suspens et un romantisme pas très prenants.
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