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Comme à l’habitude, Silvestri nous met dans sa poche presque instantanément avec un petit gimmick, un motif, et même si une fois encore on connaît par cœur ces figures inlassablement répétées de film en film, on adhère à ce suspense grondant, ces morceaux de bravoure rutilants et la petite touche d’émotion qui sait nous faire fondre.
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J’attendais un Silvestri plus féérique, mais c’est la guerre avec les sorcières ! Marches martiales, pyramides de cuivres, poursuites haletantes… Quel plaisir – un peu nostalgique – à retrouver le Silvestri le plus purement symphonique depuis belle lurette. Seul regret, le thème, décliné comme il faut, n’est pas aussi marquant qu’on aimerait.
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Silvestri était probablement en vacances quand il a griffoné ces quelques notes pour son pote Zemeckis. Rien de déshonorant dans cet opus, mais son manifeste manque de nouveauté l’empêchera à terme de rester dans les mémoires.
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C’est tout-à-fait le genre de scores de Silvestri qui me fait plaisir. « Ah, l’âne ! » penseront certains grognons en voyant le nombre d’étoiles attribuées. Pas grave. Le compositeur injecte de petites doses de féerie dans une musique principalement orientée vers l’action ronflante. Au final, c’est du tout bon pour moi.
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Voilà un score qui se construit lentement. Mais à partir du morceau Instant Mouse, Silvestri fait enfin décoller sa partition de manière dynamique et même malicieuse. Pas de manière linéaire ou en crescendo, mais il arrive tout de même à retrouver, par petites touches, ce qu’on aimait jadis chez lui. Pas essentiel, mais mieux que ses Avengeries…
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C’est du pur Alan Silvestri. Oui, on « entend » d’anciennes B.O. du compositeur, oui, c’est sans surprise, mais c’est vraiment vachement bien ! L’ami Alan vieilli comme son (bon) vin et atteint une sacrée maîtrise mine de rien. Et son entente avec Bob Zemeckis reste exemplaire.
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