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Clairement, Silvestri se parodie tant son score pour The Mummy Returns n’est pas loin. Mais il le fait avec un tel entrain, une telle débauche de moyens et un tel professionnalisme qu’il est difficile de ne pas se laisser emporter un petit peu quand même. Si, si, j’insiste… |
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Passé le plaisir de quelques accents virils tout droit sortis de The Mummy Returns (et du précédent épisode), il faut bien admettre que l’encéphalogramme demeure plat : service minimum donc, et la magie, elle, s’est bel et bien envolée. |
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Silvestri refait The Mummy Returns en mode cartoon. Paresse, volonté du producteur ? Peu importe le flacon, tant qu’on à l’ivresse ! Chœurs massifs, cuivres frénétiques, montées de gamme furax, mickey mousing hystéro. C’est du mastoc ! |
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Moi, c’est comme ça que je je l’aime, mon Silvestri : des cuivres, des percussions et des délires proche du mickey mousing. Et puis rien que la première piste est à elle seule un manuel du parfait petit compositeur. |
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Ce jeune vin de la nouvelle cuvée Silvestri, charpenté et bien structuré, dégageant un parfum d’aventures et puissant en bouche, vous fera voyager pourvu qu’il soit carafé. Son potentiel de garde n’est pas formidable, mais il se partage avec convivialité. |
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Du Silvestri qui se réveille un peu, c’est toujours bon à prendre. Il ne nous livre certes rien de très original, mais un score avec sa pêche habituelle, qui lui faisait un peu défaut ses derniers temps. Fun ! |
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Pour ce troisième épisode, Silvestri déchaîne l’orchestre pour les passages relevant de l’Égypte Antique, mais ne retrouve pas la patate de The Mummy Returns, tenu d’entrecouper des passages grandioses par du mickey mousing agaçant. |