 |
Mêlant piano léger, sonorités cristallines et cordes, Hisaishi jette sur le récit un voile doux et pudique, aux boucles répétitives et mélodies très (trop ?) fragmentaires. Si l’effet reste plutôt joli et l’épure d’une apparente simplicité, la partition n’en paraît pas moins s’écouler goutte à goutte sans grande passion.
 |
 |
Très jolie partition pour orchestre modeste, léger et aérien, donnant la part belle à des timbres vibrants et scintillants (l’interprétation et l’acoustique sont aussi justes que délicieuses), entre douceur et mélancolie. Du Hisaishi classique sans surprise aucune mais qui met du baume au cœur.
 |
 |
Si ce n’est pas la première fois que le compositeur travaille sur un film occidental (Le Petit Poucet et Sunny et l’Éléphant en sont la preuve), ça reste très rare. Ici, Hisaishi propose un petit score romantico-tristounet, avec quelques beaux moments de féerie, porté par les cordes et le piano, et qui procure un sentiment de félicité.
 |
 |
Ce voyage pourrait se titrer Homohide Poro Poro tant sa douceur nostalgique s’exprime le plus souvent goutte à goutte, au piano, parfois soutenu par les cordes, des voix rêveuses… Joli. Écouté distraitement ça paraît chiant comme la pluie, mais comme celle-ci, quand on s’y attache, ses variations ont un charme hypnotique.
 |
 |
On est assez loin du Hisaishi de Myazaki. Tout le score, où le piano est presque le seul instrument, est construit sur un thème assez diaphane qui manque de variations. Néanmoins l’atmosphère romantique toute en retenue fonctionne très bien.
 |
 |
Pas de doute, c’est du Hisaishi ! Douceur, fantaisie, classe, et parfois un peu de monotonie aussi. Mais ne gâchons pas notre plaisir, d’autant plus que les chansons sont belles et signées par Laufey, jeune chanteuse talentueuse que j’aime beaucoup.
 |