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Hisaishi construit délicatement sa partition, d’abord par petites touches impressionnistes, puis dévoile un canevas plus ample, à la fois facétieux et tragique, qui puise au passage dans la musique traditionnelle japonaise. La grande classe. |
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Le cinéma de Takahata étant musicalement moins gourmand que celui de Miyazaki, Hisaishi effleure ce film avec humilité, par petites touches, pour l’essentiel à partir d’un socle traditionnel japonais (solistes, intervalles typiques). Il faut se laisser séduire. |
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Hisaishi mute littéralement au contact d’Isao Takahata ! Le ton du compositeur se fait décalé, léger et facétieux tout en gardant une joliesse à tomber. Moins classique dans son expression, le score est plus exotique, tactile et très bénéfique pour tout béophile dépressif ! |
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Une première collaboration entre Takahata et Hisaishi un poil décevante. C’est très joli, très poétique, mais trop de morceaux courts pour emporter une adhésion immédiate. Ça va sans doute faire mouche dans le film. |
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Takahata, l’autre titan de Ghibli, n’est pas Miyazaki. En passant de l’un à l’autre, Hisaishi n’y a vu à l’évidence que du feu. Par chance, le lyrisme cher à son cœur atteint ici un haut degré de séduction. |
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Décidément, Hisaishi est très en forme cette année. Pour l’histoire de la princesse Kaguya, le compositeur propose une musique belle et délicate, un peu triste, évoquant un monde disparu. La simplicité apparente du score amène une véritable vague d’émotions. |