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C’est sans aucun doute la partition la plus intime du compositeur pour le cinéma de Miyazaki, où le piano tient une place centrale, solo ou soliste, même si elle s’enrichit bien au fur et à mesure de quelques sonorités oniriques choisies, de voix féminines et d’une légère emphase. On va donc le dire sans détour : c’est une merveille, une fois encore.
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Poétique, délicate, épurée et légère, cette nouvelle collaboration Joe Hisaishi / Hayao Miyazaki impressionne par sa maturité, sa recherche de l’équilibre parfait, sa simplicité réfléchie, sa force sans effusion. On attend déjà avidement les futurs arrangements concert !
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A bientôt 73 ans, Hisaishi nous prouve qu’il a encore la baguette verte et vigoureuse, en mettant au passage une claque à pas mal de compositeurs plus jeunes. Il offre à nos esgourdes un score porté par le piano et les cordes, mélancolique, onirique, émouvant et fantastique. On est plus proche de Totoro que de Mononoke. Du grand art musical !
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Voyage en pays Ghibli : plus proche de Kaguya (nostalgie, prédominance du piano) que d’un joyeux Totoro, Hisaishi fait cependant référence à ses anciens travaux miyazakiens à l’aide de voix samplées, ou à un exotisme proche de Chihiro. On est en terrain connu, peut-être trop, le score n’éblouit pas mais charme à coup sûr.
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Et on ne sait toujours rien du film ! La partition est douce et poétique, beaucoup de piano, quelques ritournelles typiques de Joe Hisaishi. Un peu frustrant cependant, ça manque d’envolées orchestrales, mais ça reste quand même le haut du panier. Vivement les images !
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