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On attendait un retour potentiellement réjouissant de McNeely, on a droit à une énième pathétique et lourdingue Balferie torchée à la va-vite et dont on voudrait nous faire croire qu’elle est en fait un pastiche (rires) des Dark Knight et récents M:I. Reste quelques accents jazz à la Newborn et un arrangement assez pêchu du thème original.
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Les passages réussis façon film noir jazzy (avec clin d’œil à Basic Instinct) sont malheureusement trop rares face à l’action lourde et écrasante. Même la reprise du thème de Newborn semble vouloir me filer la migraine. Reste du travail de McNeely la chanson rigolote avec Pamela Anderson.
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Pas désagréable, mais sans surprise et très ancré dans la tendance musicale actuelle. D’un autre côté, c’est du Lorne Balfe, il ne fallait donc pas s’attendre à un miracle. Ce score ne doit surtout pas être comparé à l’excellente et ludique musique d’Ira Newborn pour la trilogie, au risque de lui faire perdre une paire de points.
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Déclassement ? À voir. Ni Hunt ni Drebin ne sont des porte-flingue, contrairement à Balfe. Dès Lorne, pas de stress : il s’auto-parodie à peine plus que d’habitude, et c’est plutôt moche. Rien à signaler ? Si, une chanson déjantée, des références romantico-film noir pas dégueu, la reprise finale du thème original (hors notation), et voilà.
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Liam Neeson a dû demander à faire une comédie pour gommer les actioners de ces dernières années. Pour la musique, le redoutable Balfe vomit ses morceaux d’action comme à l’accoutumée : génériques à souhait, sans imagination aucune. Reste un réarrangement du thème d’Ira Newborn par Gordon Goodwin qui swingue pas mal.
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Evidemment, le score doit être premier degré pour fonctionner. Les parties actions sont efficace et sonnent RCP, c’est voulu. Pour le reste, Balfe brode dans le romantisme le plus kitsch, et ça marche. La durée de la B.O. fait qu’on ne s’ennuie pas. Et puis Sassafras Chicken In D, quoi !
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