Balfe installe soigneusement son atmosphère avec l’aide d’un piano délicat et de nappes de cordes mystérieuses, avant d’y insuffler une ampleur à la densité inattendue. Sans réinventer la roue, le résultat s’avère plutôt satisfaisant.
Atmosphère horrifique à la JNH qui mène à un final assez accrocheur, sans les surcharges insupportables dont il est coutumier : rien de renversant, mais pour une fois que Balfe se montre aussi avenant et vraiment malin, on ne va pas bouder !
Un thème principal nostalgique et d’une simplicité étonnante attire le mélomane. PAF, le piège musical se referme à coups de cordes inquiétantes, de percussions et de piano. Foutu, le mélomane achète l’album, pour l’écouter encore.
The Woods rencontre Interstellar. Ça marche plutôt joliment au début. Mais malgré des effets astucieux, ça s’enlise très vite dans les sentiers (ra)battus avec mixage moche estampillé RC. D’où la forte sensation de gâchis.