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La jolie contribution de Hisaishi s’avérant en réalité anecdotique, le duo Toda/Jinnouchi déroule une bande-son à la diversité de tons rondement menée mais moyennement inspirée, à l’image d’un thème principal assez quelconque. Le sujet méritait des décisions plus singulières et des émotions plus marquées.
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Fresque épique au classicisme inattendu. Orchestre et chœurs, couple piano-violon… Mais l’orchestre sonne subitement synthétique par moments. Désarçonnant. L’ensemble est ambitieux et soigné mais m’a paru distant. Pas convaincu. La contribution d’Hisaishi est minime (très joli A Night In Istanbul).
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Passé la déception de voir que Maître Joe n’avait composé que les (belles) chansons, je me suis vite aperçu que le duo de compositeurs avait de la ressource. Bon, il faut dire qu’ils collaborent depuis longtemps, qu’ils ont bossé sur de grosses licences et qu’ils savent utiliser un grand orchestre. Vraiment une très belle surprise. Espérons un CD.
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Dans la série « animation » du mois, voici le nippon steampunk. Joe n’y fait qu’un caméo sucré pour l’affiche, on reste dans l’attendu, mais du bon : ses collègues jouent l’émotion, l’orchestre classique sans abus de glutamate, avec 3 ou 4 écarts de style circonstanciés. Ce Leviathan ne marquera pas l’histoire mais s’écoute très agréablement.
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On reconnait immédiatement le style sucré et néanmoins travaillé de Hisaishi sur les chansons. Il est hélas absent sur le score, rendant le tout bien insipide et complètement passe-partout. D’autant que parfois les samples de cuivres et de cordes sonnent atrocement mal.
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Toute petite participation de Joe Hisaishi. Pour le reste, les deux compositeurs s’en donnent à cœur joie et nous font voyager avec une partition ample et généreuse, sertie de morceaux de bravoure. Vraiment agréable et beau.
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