 |
Électro-orchestral thématique propre mais quelconque où cordes frénétiques, martèlements percussifs et caisses claires accompagnent sans rehausser. Curieux tout de même de ne presque jamais retrouver dans les projets fiction de Price la vitalité qu’il parvient pourtant facilement à insuffler aux documentaires.
 |
 |
Price s’est appliqué : c’est structuré, il y a des thèmes et des motifs (dont certains ont un petit vernis à la Trevor Jones) et l’écriture pour cuivres montre par moments une certaine ambition musicale… Las, la trame dramatique est si éculée que le résultat est terriblement passe-partout et oubliable.
 |
 |
Entre de grosses rasades d’action virile, Price nous offre de beaux moments d’action encore plus virile. Bon, il y a tout de même quelques passages plus sereins, en mode décontracté et cool. Assez éreintant sur la durée, ce score n’en reste pas moins plus écoutable qu’un F1 de Zimmy. Mais clairement pas assez pour une écoute ultérieure.
 |
 |
J’ai essayé. Ah ouais c’est gros bras, ça bastonne, je ne peux pas dire mauvais : il y a du talent derrière, c’est adapté au cinoche d’action pop-corn moderne hyper produit (ouf) ; mais hors des films, je n’ai aucun plaisir à écouter ce type de défouloir… Alors, à vous de voir. Le Price à payer pour sauver le monde (une fois de plus) ?
 |
 |
Quand Price refait Speed de Mancina… ça pulse (il y a même de l’orchestre !). Price est probablement le dernier compositeur proche de RCP qui sait utiliser l’orchestre, même s’il cède souvent au « gros son épique » voulu par les producteurs aujourd’hui. Mais il sait aussi s’en démarquer parfois et essayer d’apporter des variations à son thème principal.
 |