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Ça ressemble à du RCP, ça a le son de RCP, mais ce n’est pas du RCP, Price ne faisant pas partie de la tribu du teuton tenace. Pourtant, on pourrait croire que cet American Assassin sort du même creuset, même si les orchestrations sont plus définies et soignées qu’à l’accoutumée chez les clones de Zimmer. Générique et pas inspiré.
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Même rehaussés de guitares électriques, violoncelle, manipulations et le fourmillement sonore typique de Price depuis Gravity ne surprendront personne. Et même s’il est vrai qu’il a un réel savoir-faire dans ce domaine et retrouve aussi ici un peu de ce dynamisme décontracté que Zimmer apportait dans le courant des 90’s, cela ne suffit pas.
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Le penchant atmosphérique du score s’écoute avec plaisir, mais comme j’en ai un peu marre d’entendre les même thèmes à la RCP, tout cela m’use bien vite et j’ai très envie de passer à autre chose.
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Aïe, Price a beau faire des efforts qui pointent par endroits (les cordes ont souvent du boulot !), ils sont enterrés sous une épaisse couche de gros son à la Tyler/RCP. Difficile de ne pas bâiller face à sa volonté manifeste de faire « super intense » malgré l’utilisation de motifs pour baliser l’action et le suspense.
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Price est un bidouilleur de sons pas très doué dès qu’il s’agit de structurer une mélodie. Donc j’avais peur à l’idée d’écouter ce score. Et j’ai eu tort. Non qu’il y ait pour autant des mélodies renversantes, loin s’en faut ! Mais c’est plutôt pas mal (pour le genre électro-acoustique) et on se prend à vouloir écouter au casque certains morceaux très fouillés !
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