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Ce n’est que justice que MBR reçoive les honneurs de proposer en CD ce titre de la filmographie de Silvestri, fruit d’une improbable rencontre certes mais néanmoins véritable chaînon manquant (quoique très bon marché) entre Romancing The Stone et Back To The Future. Plaisir coupable pour certains, simple curiosité pour tous les autres.
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Danger ! Avis tranché ! Chaînon manquant dans l’œuvre du jeunot Silvestri, en pleine période post-CHiPs où il faisait mumuse avec son Synclavier et s’essayait à l’orchestre, on y décèle les esquisses de travaux à venir. Cocktail de kitsch et de hardiesse ou cassoulet musical indigeste, à vous de voir.
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« Que suis-je venu foutre dans cette galère ? » se serait demandé Alan après avoir vu les premières images du navet. Faut toujours lire un contrat avant de le signer ! Cela dit, le bougre a livré un travail honorable, bien meilleur que ce pittoresque fleuron de l’humour. Baignant dans une ambiance disco, le score foule aussi d’autres terres musicales.
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À l’époque, je ne suis ni sorti ni rentré ! Entre les volées de pop grasse au synthé (à trier), Silvestri aligne des plages orchestrales de bon aloi, parodiques ou très premier degré, et annonce la suite : j’attendais CHiPs + Les Arpents Verts, j’ai eu en bonus un parfum de Diamant Vert. Les premières vignes d’Alan, quoi.
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Silvestri avec les boites à rythme et les synth-basses de Delta Force sur une comédie franchouillarde ? Oui. Mais, contrairement au film avec l’inénarrable Chuck Norris, on a droit à quelques pistes avec orchestre qui singent tour à tour How The West Was Won ou The Godfather ! Et c’est bien évidemment ici que Silvestri est le plus intéressant.
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On se demande comment Jerry Lewis (doublé avec un accent pied-noir) et le compositeur/vigneron se sont retrouvés dans cette pochade indigne. Le score n’est pas d’un haut niveau mais il est amusant d’entendre que quasiment tout Silvestri est déjà là, autant pour les passages électro-pop que pour la partie orchestrale.
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