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Que reste-t-il du péplum wagnérien new age et world music de Zimmer ? Une poignée de mélodies indubitablement inspirées mais aussi une pâte orchestrale d’une lourdeur fatigante et des développements bien trop souvent laborieux. La popularité du titre justifie toutefois amplement cette (longue) présentation anniversaire.
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En 2000, j’avais adoré ce score, et je l’aime sûrement encore un peu, ayant été jusqu’à acheter le second et guère utile CD intitulé « More Music ». Ce coffret a surtout pour conséquence de montrer les limites de la machine Zimmer, en mettant en avant une mécanique musicale sans âme et redondante. Miklós, reviens, ils sont devenus fous !
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Sortez vos sandales de plage et vos glaives en PVC, Hans et Lisa sont de retour ! Leur Colisée version 2000 est désormais entier, avec ses fresques ethniques inspirées, ses effluves de Holst et Wagner et ses blocs de béton armé. Restaurer, c’est redécouvrir le passé : malgré ses lourdeurs épiques, Gladiator méritait une revisite soignée.
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A part le thème new age (dont on se demande bien ce qu’il fiche là), je n’ai jamais pu encadrer cette musique (il faut dire que je n’ai jamais aimé le film), lourdingue et parfois même ridicule (A Soldier’s Death, quelle barre de rire). Cette version ++ ne m’a pas fait changer d’avis. Ce n’est définitivement pas pour moi.
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On creuse encore le sillon, Zimmer est à la mode des rééditions, et comme on aime cette période, tant mieux ! Ici la version film de la B.O. fait découvrir de nouvelles sensations, et comme la musique est le seul truc que j’aime dans Gladiator – le film, j’y arrive pas – je prends !
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