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Il fut une époque ou Zimmer, pourtant en plein essor à Hollywood, ne se prenait pas plus au sérieux que nécessaire. Dynamique et décomplexé, cet excellent score synthético-rock bien kitsch aux entournures en est le parfait témoin.  |
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Avec ses synthés, guitares électriques et rythmes ancrés dans leur époque, Zimmer électrifiait alors gentiment les images de Tony Scott avec une ingénuité qu’on ne répugne pas à retrouver. Allez chiche, je ressors mes p’tites Majorettes !  |
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C’est indéniable, cet ancêtre de Rush possède un capital sympathie du tonnerre (haha!), qui découle d’une époque bénie et de la collaboration de Zim Zam Zoum avec Mancina. Sans lourdeur, il se laisse écouter avec plaisir.  |
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Alors ne vous fiez pas du tout à mon avis ! Comment voulez-vous que je sois objectif alors que je me repassais en boucle ma pauvre VHS enregistrée sur Canal+ pour écouter le morceau de la course finale…  |
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Pour Zimmer et sa horde, c’était le début de ce qu’il faut se résoudre à appeler l’âge d’or. Pas moins éléphantesque qu’aujourd’hui, la formule dégageait toutefois une énergie juvénile qui s’est évaporée en chemin.  |
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Pendant près de 20 ans, Days Of Thunder est resté inédit à la demande de Zimmer. Cette réédition vient nous rappeler, en dépit de passages pertinents, à quel point la majorité de l’œuvre de Zimmer souffre du passage des ans.  |