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Il y a dans ce qu’exprime cet orchestre à la couleur slave douceur, délicatesse mais aussi tristesse, douleur et drame. Mais à bien y écouter c’est peut-être plus que tout une force vitale qui traverse l’entièreté de la partition. À chacun de juger si Alexandre Desplat ne sursignifie pas
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Autrement plus motivé que pour Unstoppable, Desplat drape ce film d’animation d’une poignante musique dramatique, d’où émergent des moments de joie et de beauté. Cela dit, tout superbe et précieux que soit ce score, vous n’allez clairement pas pouvoir vous en servir pour assurer une ambiance chaleureuse et fun pour votre soirée cocktail.
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À minimalisme animé, minimalisme musical. Pas celui de Steve Reich, plutôt la sobriété d’un compositeur qui laisse décanter ses effets, restreint sa palette aux pastels pour dépeindre les émotions, la crainte, l’angoisse, un amour sans limite exprimés avec retenue. La force de l’épure, avec des pics expressifs.
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D’abord, sans négociation possible, si vous n’avez pas vu le film, plus grande claque de 2024 en ce qui me concerne, rachetez-moi cette faute de suite ! La musique de Desplat participe de ce tour de force en supportant les émotions (nombreuses) du film, sans les hypertrophier, avec justesse mais aussi beaucoup de lyrisme.
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Pour son film d’animation sur un sujet grave, Hazanavicius retrouve Desplat pour la seconde fois. Bonne pioche ! Un score solennel mais jamais larmoyant, beau et qui évite d’en faire trop. Le côté yiddish n’est absolument pas envahissant, et on retrouve complètement le style du compositeur. Belle réussite.
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